La responsabilité du gestionnaire de patrimoine peut-elle être recherchée en cas de rentabilité insuffisante d’une assurance-vie adossée à un prêt in fine ?
Sur les conseils d'une société de conseil en gestion de patrimoine, un emprunteur a souscrit auprès d’une banque un prêt remboursable in fine au bout de 15 ans, afin de financer l'acquisition et la rénovation d'un bien immobilier dans un but locatif. Ce prêt était garanti par le nantissement d'un contrat d'assurance-vie souscrit auprès d'une société d'assurance.Soutenant que les mauvaises performances du contrat d'assurance-vie ne lui permettaient pas de rembourser le capital du prêt à son échéance, l'emprunteur a assigné le gestionnaire de patrimoine et la banque pour obtenir réparation du préjudice matériel et moral en résultant. La (...)