L'IASB s'inquiète de la sous exposition des banques européennes à la dette grecque.
Hans Hoogervorst, président de l'IASB (International accounting standards board), souligne dans une lettre adressée à l'ESMA (European Securities and Markets Authority) les incohérences des banques et des compagnies d'assurances dans leur manière de déprécier la valeur de leurs actifs grecs, qui varie de 21 à 50 %. Il estime que certains établissements financiers auraient dû enregistrer dans leurs comptes des dépréciations et des provisions plus importantes sur leurs titres de dette souveraine grecque lors de la publication de leurs derniers résultats. En employant des méthodes comptables différentes, modèle interne de valorisation ou prix du marché, les banques européennes ont ainsi déprécié trois milliards d'euros (...)