La Fintech Capitalis Intelligence, qui intervient dans le secteur du financement et de la transmission d’entreprise, a publié un baromètre étudiant l’opinion des dirigeants envers les professionnels du conseil et de l'investissement.
Cette étude est établie sur la base d’une enquête nationale réalisée auprès de 140 PDG et DG de startups, PME et ETI françaises d'un à cent millions d'euros de chiffre d’affaires. Parmi les grands enseignements :
- 86 % des répondants n'estiment pas être suffisamment informés dans l'appui et l'accompagnement dont ils pourraient bénéficier dans le cadre d'une opération ;
- 80 % des dirigeants perçoivent comme opaque l'offre des acteurs du métier (banques d'affaires, fonds d'investissement…) ;
- 74 % ont moyennement confiance dans les acteurs du métier dont 26 % indiquent avoir peu confiance ;
- 66 % jugent leur niveau de connaissance mauvais voire médiocre des acteurs du métier ;
- 53 % ont une image moyenne voire mauvaise de ces acteurs ;
- 8 dirigeants sur 10 perçoivent l’exécution d'une opération comme « un processus long et complexe » ;
- 6 dirigeants sur 10 estiment que le marché est composé « d’une multiplicité d’intervenants aux compétences et aux motivations inégales ».
« Aujourd’hui, la majorité des dirigeants sont mal conseillés »
Selon la Fintech Capitalis Intelligence, le constat est frappant : dans ce marché perçu comme opaque et complexe, la majorité des répondants jugent être mal informés et peu préparés dans l’approche d’une opération d’augmentation de capital ou de cession. Les principales causes selon elle ? Un écosystème mal structuré au sens large, avec une multiplicité d’intervenants aux compétences inégales et une illisibilité de l’offre des intermédiaires jusqu’aux investisseurs.
« Aujourd’hui, la majorité des dirigeants sont mal conseillés et insuffisamment préparés dans l’approche d’une opération financière. Ils sont confrontés à une multiplicité d’intervenants, aux compétences et aux motivations inégales, qui transforment un projet de levée de fonds ou de cession en véritable parcours du combattant » explique Dylan Peron, PDG de Capitalis Intelligence.