La rémunération de l'offre de reclassement doit être comparable avec le salaire de l'emploi précédemment occupé.
Une société engage un salarié en qualité de footballeur professionnel par un contrat à durée déterminée, avec un salaire de 14.000 euros par mois. En cours de contrat, le salarié est placé en arrêt de travail en raison d'une pathologie d'origine non professionnelle, et le médecin du travail émet par la suite un avis d'inaptitude à la profession de footballeur professionnel. La société propose alors deux offres de reclassement avec un salaire de 1.200 euros par mois au salarié, qui refuse et qui saisit les juridictions prud'homales. La cour d'appel de Rennes, dans son arrêt du 24 mai 2011, rejette les différentes demandes du salarié, considérant que la société s'est correctement (...)