Un disc jockey a été engagé dans une boîte de nuit à compter du 25 février 2004 par contrat de travail à temps partiel avec une période d'essai d'un mois renouvelable. La société qui l'a engagé a mis fin à la période d'essai, le 23 mars suivant. Le disc jockey a saisi la juridiction prud'homale pour voir dire qu'il était titulaire d'un contrat de travail, que la période d'essai était illicite, et pour demander la fixation de sa créance sur la société à titre de rappel de salaire, indemnités de rupture, indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, de dommages intérêts pour travail dissimulé. Dans un arrêt du 20 novembre 2007, la cour d'appel de Paris a débouté le disc jockey de ses demandes. Les juges du fond ont retenu que la présomption de salarié dont bénéficiait le disc (...)