Le caractère certain du préjudice allégué par le client non averti d'un prestataire de services d'investissement ne se déduit pas du manquement de ce dernier à son obligation d'information ou de conseil.
Une société a donné à une banque un mandat de gestion de portefeuille orientation dynamique. 9 ans après, la société a assigné la banque en paiement de dommages-intérêts. La cour d'appel de Paris a débouté la société de sa demande d'indemnisation du préjudice tiré de la perte de la valeur de portefeuille subie. Les juges du fond ont considéré que la banque a failli à son devoir de conseil lors de la conclusion et l'exécution du mandat de gestion qui lui avait été confié par la société. En effet, la cour d'appel a constaté que la banque aurait omis de lui apporter des conseils adaptés lors (...)