M. X. est décédé en laissant pour lui succéder son épouse en secondes noces, Mme Y., les deux enfants issus de leur mariage, M. P. et Mme S., et un enfant issu d'un premier mariage, Mme B., et en l'état d'un testament instituant son épouse légataire de la quotité disponible la plus étendue entre époux. Après avoir été assignée en délivrance du legs consenti à Mme Y., ayant opté pour un quart des biens en pleine propriété et les trois quarts en usufruit, Mme B. a contesté la validité du testament et soutenu, notamment, que son père avait consenti des donations déguisées à son épouse et à leurs deux enfants pour l'acquisition de divers biens immobiliers et que les primes des contrats d'assurance-vie souscrits par le défunt au profit de Mme Y., manifestement exagérées, devaient être (...)