La Commission des sanctions de l'AMF met hors de cause deux auditeurs en distinguant leur communication de celle de la société.
En l'espèce, la société ADT détient en 2008 un complexe de bureaux en Seine-Saint-Denis. Cette année, en pleine crise immobilière, l'un de ses locataires représentant 25 % de son chiffre d'affaires donne ses congés avec prise d'effet au 1er juillet 2009. Cette information n'est rendu publique qu'en août de l'année suivante alors que la société n'a pas réussi à remplacer son locataire. L'AMF alertée par les déclarations de franchissement de seuils à la baisse de société ADT, l'a condamné ainsi que son actionnaire, le 6 juin 2013, à payer 100 000 et 500 000 euros pour manquement d'initié. Parallèlement, l'AMF reprochait aux deux commissaires aux comptes de la (...)