La réforme européenne de l'audit, initiée en 2010 et définitivement votée par le Parlement européen en avril 2014, pourrait intensifier la course vers le conseil sans remettre en cause la concentration du secteur.
Certains doutent de la capacité de cette réforme à s'attaquer à la mainmise des quatre géants mondiaux de l'audit et du conseil des "Big Four". Denis Lesprit, président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC), se félicite car le modèle français est salué par Bruxelles. La "prime" ainsi accordée au co-commissariat, avec un délai de rotation obligatoire porté à 24 ans, ne le satisfait pourtant pas totalement, la CNCC ayant prôné l'abandon de la rotation en cas de joint-audit "qui répond totalement à la nécessité d'indépendance de l'auditeur". Denis Lesprit (...)