Selon une étude menée par le FRC (Financial Reporting Council), l'organisme britannique de référence en matière de gouvernance, les normes internationales qui encadrent les écritures comptables des fusions-acquisitions suscitent la frustration chez les investisseurs et l'incompréhension chez les sociétés. Tous s'accordent sur la difficile application de la norme IFRS 3, norme comptable relative aux rapprochements d'entreprises. Les équipes internes aux entreprises trouvent les conséquences comptables de ces transactions particulièrement difficiles à gérer et coûteuses. Les investisseurs, quant à eux, avancent que les informations fournies après l'adoption de cette même norme sont « inutiles ». Le FRC a analysé 20 opérations de fusion-acquisition clôturées en 2008 et constate plusieurs (...)