Les grands groupes de luxe détiennent des marques évaluées à plusieurs milliards de dollars, pour autant les normes comptables ignorent celles développées en interne.
L’exemple est pris avec les marques Louis Vuitton, Gucci et Hermès.Les règles comptables en cours interdisent d’une part la reconnaissance des marques développées en interne et d’autre part la réestimation à la hausse des marques acquises. Pour le secteur du luxe, ces règles comptables nuisent à la pertinence de l’information financière, car les capitaux propres sont très peu représentatifs de la valeur des marques.Le cas le plus extrême est le groupe Hermès International, qui compte 29 milliards d’euros de capitalisation boursière pour 2.2 milliards de capitaux propres.LVMH de son côté compte 66 milliards d’euros de (...)