En cette période de clôture des comptes et de situation économique dégradée, la problématique de dépréciation ou non des goodwills se pose de manière accrue.
Le contexte économique difficile conduit à observer des valorisations plus faibles du fait de l'augmentation du coût du capital et de la révision à la baisse des plans d'affaires. Alors que le goodwill a pour fondement la capacité à dégager une rentabilité supérieure au coût du capital, il convient de souligner qu'actuellement 53 % des sociétés du CAC 40 ont, après impôt, une rentabilité économique inférieure à leur coût du capital. Ainsi, le fait de ne pas déprécier des goodwills pourrait être perçu comme une erreur de management, et à l'inverse une dépréciation pourrait être vue comme un signe de bonne gestion. Ceci est d'autant (...)