La juste valeur a été accusée d’avoir augmenté les effets de la crise, en obligeant les banques et les entreprises à liquider leurs actifs du fait des pertes générées par la dépréciation de leurs instruments financiers. Pour Jean-François Serval et Jean-Pascal Tranié, chefs d’entreprise, la légitimation de la « juste valeur » par les comptables a permis l’émission d’une fausse monnaie financée par la dette. Selon eux « aucun débat ne devrait exister sur le concept comptable de la juste valeur pour la simple raison qu’elle n’existe pas ». Ils ajoutent que le suivi de la « juste valeur » impose d’établir la valeur liquidative à chaque clôture des actifs et passifs qui figurent dans les états financiers, mais que cette valeur ne peut pas être donnée par les comptes. Ils indiquent (...)