Les marchandises font l’objet d’une comptabilisation particulière. Les marchandises sont ces biens revendus dans le même état dans lequel ils ont été achetés. Alors, comment comptabiliser ces produits ?
Dans la comptabilisation des marchandises, il faut distinguer celle des produits qui ont été achetés et celle des invendus. Les deux sont obligatoires.
La comptabilisation des ventes
Dans le cas d’une vente de marchandise, le fournisseur doit avant tout écrire la comptabilisation d’une facture d’achat. Il doit alors débiter les comptes 607 « Achats de marchandises », 6087 « Frais accessoires sur achats de marchandises » et 44561 « TVA déductible sur autres biens et services ». Les frais accessoires sont parfois compris dans l’achat. Il doit ensuite créditer le compte 401 « Fournisseurs ».
Une fois la facture réglée, il faut débiter le compte 401 « Fournisseurs » et créditer le compte 512 « Banque ».
La régularisation des invendus aussi comptabilisée
La comptabilisation de la régularisation des invendus se rattache à l’inventaire. Dès lors que la loi impose aux commerçants de tenir une comptabilité, ils doivent effectivement réaliser un inventaire physique. Cela permet d’évaluer les actifs et les passifs avec plus de justesse. A cette occasion, le commerçant recense les marchandises non vendues. Il en détermine ensuite la valeur selon la méthode qu’il utilise habituellement (FIFO, CUMP…).
Pour enregistrer les stocks de marchandises ainsi connus à la fin de l’exercice, il faut créditer le compte 37 « Stocks de marchandises » et débiter le compte 6037 « Variations de stocks de marchandises ». Lors du début de l’exercice suivant, le comptable devra réaliser la manœuvre dans le sens inverse.
Les données du stock initial et du stock final d’un exercice permettent effectivement de définir le coût d’achat des marchandises vendues.
Louise Jammet