Doit être censuré l'arrêt d'appel qui déclare l'organisateur de croisirères responsable des préjudices d'une passagère ayant heurté sa table de nuit pendant son sommeil, en omettant de caractériser en quoi une chute survenue dans de telles circonstances était prévisible et aurait pu être évitée par l'organisateur.
Un homme et sa mère ont conclu avec une agence de voyages un contrat ayant pour objet une croisière sur le Rhin, prestation assurée par une société organisatrice. Au cours de la première nuit à bord, la passagère a, dans son sommeil, fait une chute et heurté le coin d’une table de chevet, se blessant à un oeil.Après avoir obtenu en référé une expertise médicale, elle a assigné l'agence de voyage et l'organisateur de la croisière en responsabilité et indemnisation et mis en (...)