Dans son nouveau rapport consacré aux PME et ETI en croissance, l’Observatoire du financement des entreprises analyse l’influence des facteurs financiers dans leur dynamique de développement.

A partir de l’analyse des 25 % de PME et ETI les plus performantes du tissu économique français, l’Observatoire constate d'une part que les PME et ETI qui "surperforment" en termes de croissance présentent des besoins de financement spécifiques, d'autre part que ces entreprises ouvrent plus fréquemment et de manière plus prononcée leur capital.

Si les PME et ETI en croissance sont les entreprises qui utilisent pleinement les différents leviers de financement, le financement des PME et ETI présentent aussi des enjeux spécifiques.

L’Observatoire met en avant quatre axes de réflexion :

1. Si les entreprises en croissance augmentent plus souvent leur capital, leurs actionnaires peuvent néanmoins dans certains cas être réticents à ouvrir le capital des entreprises qu’ils possèdent. Il est important d’intégrer dans les réflexions sur le financement des PME et ETI les spécificités des entreprises familiales.

2. Le capital-innovation privé est encore dépendant du soutien public ; le faut souligner l’insuffisance du nombre de fonds de capital-innovation de taille significative, qui sont à même d’offrir des tickets importants d’investissement.

3. L’Euro PP peut devenir un mode de financement particulièrement adapté aux entreprises en croissance en proposant des financements aux maturités plus longues que le financement bancaire, avec un remboursement le plus souvent in fine et souvent sans prise de garantie.

4. Une importante capacité à autofinancer ses démarches d’exportation semble être un atout dans l’ouverture aux marchés étrangers : il apparaît important de prolonger les études afin de préciser les besoins spécifiques de financement des PME et ETI qui désirent se développer à l’international.