EY, en partenariat avec France Digitale, publie le 5ème baromètre annuel de la performance économique et sociale des start-up numériques en France financées par le capital-risque dans le domaine du digital.
EY et France Digitale viennent de publier la 5ème édition du baromètre annuel de la performance économique et sociale des start-up numériques en France réalisé auprès de 224 start-up.
L'étude montre que peu importe la taille des start-up qui répondent à ce baromètre, leur chiffre d’affaires ne cesse de croître de manière considérable.
Autre point remarquable : leur croissance est viable. La croissance provient aussi bien du chiffre d’affaires réalisé en France qu’à l’international.
La France dispose aujourd’hui de champions internationaux mais aussi de jeunes acteurs qualifiés de «Born global» développant extrêmement rapidement leurs activités à l’international.
L'étude montre également que les effectifs des start-up ont augmenté de 27 % entre 2014 et 2015. En moyenne, 13 emplois ont été créés dans chaque start-up en 2015, un chiffre considérable à mettre en perspective avec les milliers de start-up françaises existantes. La tendance devrait être la même en 2016 : 94 % des participants confirment qu’ils recruteront en 2016.
Le frein n°1 au développement est la difficulté pour ces sociétés de trouver les bons talents, en particulier quand il s’agit de recruter des développeurs, les profils les plus difficiles à trouver. Le coût du travail est également pointé par 37 % des start-up françaises comme étant le second frein majeur au développement.
"Le financement" est considéré comme le troisième principal frein au développement. En 2015, les montants levés atteignent plus d’un milliard d’euros, ce qui est remarquable. Quel que soit leur taille, les start-up parviennent à lever des fonds. Une autre leçon clé est le rôle croissant des investisseurs étrangers.
Enfin, en moyenne, 51 % des salariés détiennent des instruments de capitaux propres. Pour la catégorie de sociétés réalisant plus de 50 M€ de chiffre d’affaires, ce pourcentage atteint 75 %, démontrant que l’ambition est pleinement partagée par le management et les salariés.