Robert Half, cabinet de recrutement international, a interrogé 200 DRH Français afin de savoir quelles pourraient être les actions à mettre en place pour réduire les inégalités de genre au travail.

Une mesure prioritaire : pratiquer la transparence salariale

Parmi les mesures à prendre, 39 % des DRH Français interrogés préconisent de mettre en place une pratique de transparence salariale.
Le contrôle des promotions et des augmentations de salaire vient dans un second temps, suivi de la mise en place d’un système de promotions assorties d’augmentations salariales fixes à 24 %, de la mise en place d'audits salariaux, et de la suppression des négociations de salaires à la prise de fonction.

Les femmes plus attentistes que les hommes

Lorsque l’on demande ce que peuvent faire les femmes pour réduire les inégalités de genre au travail, les trois premières réponses citées par les DRH sont :
- être plus affirmées lors des négociations de salaire (à 39 %) ;
- communiquer de manière plus directe (39 %) ;
- faire mieux connaître leurs réalisations au sein de l’entreprise (37 %).

Les DRH Français pensent donc que les femmes n’osent pas assez.

"En réalité, il y a peu de disparités salariales hommes-femmes au commencement de la vie professionnelle. Les écarts de salaires ont tendance à surgir ou s’installer au cours du temps. Plusieurs raisons peuvent être évoquées. D’une part, les femmes semblent naturellement moins offensives, elles jouent moins des coudes pour obtenir une promotion et souhaitent avant tout l’obtenir au mérite. D’autre part, les congés maternité demeurent un facteur important de l’inégalité salariale homme-femme car ce sont des périodes où elles ne sont plus concernées par les vagues d’augmentations. Je préconise de ne pas oublier les femmes durant ces périodes, on doit récompenser le travail accompli avant l’arrêt."commente Noémie Cicurel, Directrice Robert Half France Intérim et d’OfficeTeam.