Le juge ne peut pas prononcer une peine complémentaire d’une durée supérieure à celle prévue par le code général des impôts.
Le procureur de la République a fait citer M. X., directeur salarié d'une société, devant le tribunal correctionnel afin d’y être jugé des chefs d’omission d’écritures en comptabilité et de fraude fiscale par omissions déclaratives portant sur la taxe sur la valeur ajoutée et les résultats en vue de l’établissement de l’impôt sur les sociétés. Dans un arrêt du 28 juin 2018, la cour d'appel de Lyon a déclaré le prévenu coupable des faits de fraude fiscale et d’omission d’écritures en comptabilité commis en 2009 et 2010 et l'a condamné à une interdiction définitive d’exercer toute profession commerciale. La Cour de cassation casse l’arrêt le 23 (...)