Jean-Marc Eyssautier : "Les évolutions techniques permettront aux experts-comptables de se libérer des contraintes matérielles pour les obliger à évoluer vers de la gestion"

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jean-marc-eyssautierTrois questions à Jean-Marc Eyssautier, rapporteur général du 70e Congrès de l'Ordre des experts-comptables.

Vous êtes l’un des rapporteurs généraux de ce 70e Congrès de l’Ordre ; on peut en savoir un peu plus sur vous ?

Je dirige un cabinet d’une cinquantaine de personnes que j’ai créé ex-nihilo en 1986 sur Marseille. La clientèle du cabinet est très diversifiée mais organisée en pôles et services distincts où je m’efforce à ce que toutes les fonctions s’enchaînent ou s’entraînent de façon mécanique (ma passion), ce qui me donne la joie de piloter au quotidien un cabinet. 

Et quel a été votre parcours au sein de l’Ordre des experts-comptables ? 

J’ai commencé par asseoir et structurer mon cabinet puis, au bout d’une dizaine d’années quand j’ai pu être organisé, j’ai voulu rendre à la profession un peu de ce qu’elle m’avait apporté et me suis investi d’abord dans mon syndicat ECF en en étant successivement secrétaire puis président. 
J’ai naturellement été élu ensuite au sein de l’instance ordinale où j’ai pris en charge la commission de Lutte contre l’exercice illégal puis la commission Communication et enfin la présidence du CRO Pacac de 2005 à 2006. 
J’ai ensuite été élu au Conseil supérieur de l’ordre en charge de la commission des Entreprises de 2009 à 2012 puis en tant que vice-président en charge des Marchés des professionnels de 2013 à 2014.

Pourquoi cet investissement pour le congrès 2015 ?

Je crois que j’ai été un des premiers experts-comptables numériques de ma région. 
Alors que les cabinets faisaient encore saisir leurs lignes informatiques dans les centres de saisie, je m’équipais du premier ordinateur (trans) portable Compaq qui existait, de la taille d’une machine à coudre et d’un poids de 10 kg ! Par la suite, j’étais le premier client scanbank de la région. Je crois que j’aurais eu beaucoup plus de difficultés à faire ce métier si j’avais exercé à l’époque de la comptabilité à décalque et je suis persuadé, tout comme Nicolas Orieux qui m’a rejoint dans cette aventure, que les évolutions techniques qui se présentent à nous permettront aux experts-comptables de se libérer des contraintes matérielles pour les obliger à évoluer vers de la gestion de flux d’informations, ce qui leur permettra de se consacrer complètement à leurs clients pour être encore plus proches d’eux.

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