Saisi en référé par la Fédération française de tennis (FFT) d'une demande d'interdiction de paris en ligne sur les résultats des matchs de Roland Garros, le tribunal de première instance de Liège a estimé, en opposition au jugement rendu par le tribunal de grande instance de Paris dans une affaire comparable opposant la FFT à une autre société de paris en ligne, que l'activité des paris sportifs n'était pas en soi illicite et que la société de paris sportifs avait pris toute les mesures nécessaires pour éviter la fraude. La juridiction belge a également réfuté l'argument de parasitisme soutenu par la FFT, estimant qu'il ne pouvait y avoir d'agissements parasitaires que si la défenderesse mettait en avant à des fins publicitaires le tournoi de Roland Garros pour sa propre promotion, ce qui n'était (...)