La protection des articles 9 du code civil et 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme, qui suppose l'existence d'une référence ou allusion à la vie privée de la personne qui entend s'en prévaloir, s'éteint avec le décès de celle-ci.
Suite à la parution, dans une revue, d'une nécrologie à la mémoire d’un journaliste et écrivain, ses veuve et fille ont assigné l’auteur de l'article et ami du défunt, lui faisant grief d'avoir porté atteinte tant à leurs vies privées qu'à celle de leur époux et père. Mais la cour d’appel de Paris les a déboutées de leurs demandes en relevant qu’elles reprochaient à l’auteur de la nécrologie d'avoir donné une vision inexacte de la vie familiale du défunt en passant totalement sous silence leurs existences et en révélant celle, pourtant peu (...)