La Cour de cassation considère que l'employeur n’a pas libre accès au dictaphone personnel du salarié en son absence ou sans qu'il ait été dûment appelé.
Une salariée a été licenciée pour faute grave, l'employeur lui reprochant d'avoir enregistré les conversations qui se déroulaient au sein de la société à l'aide d'un dictaphone. Celle-ci a alors assigné son employeur pour licenciement abusif et demandé une indemnisation. Les juges n’ont pas fait droit à sa demande estimant que le licenciement était fondé. D’ailleurs, la cour d'appel de Saint-Denis de la Réunion a jugé, dans un arrêt du 22 juin 2010, que "le directeur ayant découvert le dictaphone de la salariée en mode enregistrement dans les locaux de l'entreprise, il était fondé à le retenir et à en écouter immédiatement (...)