M. X. a été engagé en contrat à durée déterminée par une association en qualité d'agent de soins au sein d'une résidence pour personnes âgées. L'association a notifié à M. X. la rupture anticipée de son contrat de travail par lettre recommandée avec avis de réception. Estimant son licenciement abusif, M. X. a saisi la juridiction prud'homale. Dans un arrêt du 25 juin 2008, la cour d'appel de Lyon l'a débouté de sa demande au motif que la rupture anticipée de son contrat de travail reposait sur une faute grave. Le salarié se pourvoit en cassation au motif que la présence lors de cet entretien d'une salariée assistant l'employeur pour être confrontée au salarié dont la rupture du contrat est envisagée, le questionner et confirmer les propos reprochés détourne l'objet de l'entretien préalable en (...)