La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité a été saisie par un technicien intérimaire qui estimait ne pas avoir été embauché au sein de la société A. en raison de son origine et de son nom à consonance maghrébine. Après deux missions de travail temporaire qui ont duré 3 ans au total, un CDI lui avait en effet été refusé, alors que dans le même temps, deux personnes également intérimaires, ayant moins d’ancienneté, avaient été recrutées pour les mêmes fonctions. La HALDE a pu, suite à une enquête, constater l’existence d’une discrimination liée à l’origine. Elle a présenté ses observations devant les Prud’hommes puis devant la cour d’appel de Toulouse. Celle-ci, dans un arrêt du 19 février 2010, retient que les investigations menées par la HALDE (...)