Une salariée engagée comme vendeuse a été licenciée suite à son envoi d’un courriel critique à l’égard de ses conditions de travail et de rémunération. Estimant son licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse, elle a saisi la juridiction prud'homale de diverses demandes. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a accueilli ces demandes, retenant que dans la mesure où l’employée n’avait pas tenu de propos injurieux, diffamatoires ou excessifs, elle n’avait commis aucun abus dans l’exercice de sa liberté d’expression. En effet, l’article L. 2281-4 du code du travail prévoit que "le droit des salariés à l’expression directe et collective s’exerce sur les lieux et pendant le temps de travail". Les juges du fond ont retenu que "le lieu de travail doit s’entendre aussi de l’espace (...)