L'endormissement du salarié à son poste de travail étant dû à une fatigue excessive résultant des 72 heures de service accomplies les jours précédents, la faute grave n'est pas caractérisée et le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.
M. X. a été engagé en qualité d'agent de sécurité mobile.A la suite de son licenciement, le salarié a saisi la juridiction prud'homale de demandes au titre de la rupture et de la violation de son droit à la santé et au repos. Dans un arrêt du 7 mars 2017, la cour d'appel de Colmar a dit le licenciement sans cause réelle et sérieuse et a condamné l'employeur au paiement de diverses sommes au titre de la rupture.Les juges du fond ont relevé que le salarié avait vingt-six années d'ancienneté et ont constaté que l'endormissement à son poste de travail qui (...)