Si les propos du salarié ne sont ni injurieux, diffamatoires ou excessifs, son comportement agressif et critique à l'égard d'autres salariés et des responsables hiérarchiques ne justifie pas un licenciement.
Un salarié a été licencié pour faute grave pour avoir tenu des propos dépassant son droit d'expression et de critique à l'égard des dirigeants. Dans un arrêt du 23 janvier 2018, la cour d'appel de Nîmes a débouté le salarié de sa demande en paiement de dommages-intérêts pour licenciement abusif.L'employeur produit des échanges de courriels à l'appui du comportement agressif et critique à l'égard d'autres salariés et des responsables hiérarchiques, provoquant un climat conflictuel et une ambiance délétère, reproché au salarié dans la lettre de licenciement.Les juges du fond ont retenu que, (...)