Si le salarié exerce légitimement son droit de retrait, peu importe qu’il ait obtenu l’accord de son employeur pour quitter son poste de travail.
En l’espèce, un salarié envoyé à l’étranger avait demandé à son employeur de le rapatrier en raison de ses craintes d'être agressé. Après l’avoir rapatrié, son employeur a finalement jugé les craintes du salarié infondées et a ainsi considéré comme fautif le refus du salarié d’exécuter une mission à l’étranger. Il a alors été licencié pour faute grave.Considérant qu'aucune sanction ne peut être retenue contre un salarié qui s’est retiré en raison d’un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, le salarié a invoqué la nullité du licenciement. Le 21 mai 2014, la cour d’appel de Paris condamne l'employeur au (...)