Goodwill-management, cabinet de conseil en performance économique responsable, filiale du groupe Baker Tilly Strego, a récemment diffusé, en partenariat avec l’agence Lucie et la MAIF, une étude sur la maturité des PME en matière de RSE.
Expression émergente il y a dix ans, la RSE est entrée dans les pratiques des ETI et des grandes entreprises, devenant un enjeu de performance globale sur le long terme. A l’inverse, les PME se retrouvent parfois démunies face à ces sujets.
Priorité aux enjeux sociaux dans les PME françaises
Ainsi, dans l'étude menée par Goodwill-management, la notation moyenne des 330 répondants s’élève à 10/20 : sans surprise, les entreprises ayant participé à l’enquête sont déjà sensibles au sujet de la RSE. Elles ont déjà mis en œuvre un certain nombre d’actions, mais il leur reste encore du chemin à parcourir avant de pouvoir se considérer comme exemplaires.
Les résultats de l’étude démontrent que pour les trois quarts des entreprises interrogées, les efforts en matière de RSE se concentrent principalement sur les enjeux sociaux avec les relations et conditions de travail en tête. Les problématiques environnementales sont en retrait : si l’environnement est la thématique qui cristallise le plus d’attentes de la part de la société (avec notamment des sujets émergents comme la biodiversité et le numérique responsable), cela ne se traduit pas encore par des engagements forts et ambitieux des PME.
Collaboratives, locales, organisées : trois catégories de PME selon l'étude Goodwill-management
Représentant 31 % des entreprises interrogées, les structures collaboratives sont des organisations pour lesquelles le lien social est primordial. Ces entreprises travaillent de concert avec d’autres acteurs engagés afin de maximiser leur impact. Ainsi, elles se démarquent par leurs bonnes performances sur l’ensemble des enjeux RSE qui touchent le plus aux relations avec les parties prenantes.
Représentant 36 % des PME interrogées, les locales sont des entreprises ancrées sur leur territoire. Habituellement, la RSE a été amenée et portée par les dirigeants de ces structures, soucieux du bien-être de leurs collaborateurs et du respect de leur territoire d’implantation.
Enfin, pour l’entreprise organisée qui regroupe 33 % des répondants, la RSE rime avec environnement : réduction des émissions de gaz à effet de serre, gestion des déchets, éco-conception des produits et des services sont alors les priorités. Il s’agit principalement de TPE ou de jeunes PME qui maîtrisent parfaitement leurs processus internes. Elles sont majoritairement certifiées ou labellisées sur les sujets de la qualité, de l’environnement ou de la sécurité.