Le cabinet de conseil, d’audit et d’expertise comptable KPMG a publié la quatorzième édition de son étude « Défi pour la transparence » sur la communication financière dans le secteur bancaire.
Des bilans solides en dépit d’une année 2019 en demi-teinte
Dans un environnement de taux toujours difficile, mais dans un contexte d’amélioration progressive des conditions de marché dans la banque de grande clientèle, les banques européennes affichent en 2019 des résultats en demi-teinte avec des revenus en légère hausse à 419,7 milliards d’euros (+ 1,6 %) mais des résultats nets en baisse de 7,6 % à 75,4 milliards d’euros.
Malgré une gestion rigoureuse des charges et des risques, les résultats sont impactés à la fois par la hausse des coûts dans les activités en développement et par un léger rebond du coût du risque en 2019 qui, tout en se maintenant à un niveau bas, augmente de 15 % en raison d’un niveau historiquement bas en 2018.
Une tendance de fond : l’engagement des banques européennes pour le développement durable
En 2019, l’opinion publique a pris conscience du rôle des banques dans l’accompagnement du développement durable. Face à cette nouvelle responsabilité et aux attentes croissantes des parties prenantes, le secteur financier a intensifié ses prises de parole et ses actions sur les sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Les banques cherchent en effet à accroître leur contribution au développement durable, que ce soit par la prise d’engagements collectifs ou individuels, ou par la mobilisation de flux financiers. C’est pourquoi elles présentent les mesures mises en place pour financer les projets liés au développement durable, s’inscrivant ainsi dans un rôle de protection de l’environnement.
Des banques européennes proactives dans la gestion de la crise sanitaire
Dès l’annonce des mesures de confinement, les banques ont assuré à la fois la mise en place de solutions de financement rapides et efficaces pour les clients et la protection de leurs collaborateurs, avec un travail à distance massivement déployé dans les meilleures conditions de sécurité informatique possibles.
« Etant donné qu’une reprise très progressive est attendue depuis la fin des mesures de confinement, les banques abordent l’avenir avec prudence. Cet avenir nous dira si la crise du Covid-19 aura été un point de rupture ou, à l’inverse, un accélérateur de la transformation des banques et de la concentration du secteur financier » déclare Sylvie Miet, Associée responsable du département Règlementaire Bancaire chez KPMG France.