Seconde journée du congrès ECF 2019. Les Présidents des institutions nationales ont pu s'exprimer lors de la séance plénière. Jean Bouquot a ainsi réaffirmé l'importance d'une démarche de rebond pour les commissaires aux comptes.
Après la charge de la veille contre les institutions ordinales menée par le Président d'ECF Jean-Luc Flabeau, Charles-René Tandé et Jean Bouquot, respectivement à la tête du CSOEC et de la CNCC, ont pu intervenir à la tribune du congrès national ECF. L'occasion pour le second de rappeler la dynamique de rebond dans laquelle souhaite s'inscrire la Compagnie nationale à la suite du PACTE.
Faire sentir « une solidarité entre professionnels »
Le sursaut des commissaires aux comptes, après la perte des mandats PE, doit s'organiser autour de quatre objectifs :
- l'accompagnement des auditeurs au plan psychologique, humain, judiciaire, technique et financier le cas échéant ;
- le rebond à travers le marché, avec en tête la mission ALPE ;
- le développement des compétences, via un catalogue enrichi de formations, mêlant technique et soft skills ;
- enfin, le renforcement de l'identité et de l'image de la profession.
« Nous mettons en œuvre tout un arsenal de réponses pour permettre à chacun de sentir que l'institution, la profession sont à ses côtés et qu'il y a véritablement une solidarité entre professionnels » a ainsi déclaré le Président Bouquot.
Côté CSOEC, Charles-René Tandé s'est également employé à pacifier les relations au sein du monde du chiffre, sur fond de polémique autour de la séparation de l'audit et du conseil. « L'expert-comptable et le commissaire aux comptes sont complémentaires et non concurrents » a-t-il précisé.
Hugues Robert
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