La lettre de licenciement, qui fait état d'une suppression de poste et d'une réorganisation de l'entreprise destinée à sauvegarder sa compétitivité, invoque un motif économique suffisant.
Trois salariés ont été engagés respectivement en 1988, 1997 et 1998, en tant qu’en employé de bureau, premier de responsable opérationnel maintenance et responsable de magasin, par une société. En 2010, ces salariés ont été licenciés pour motif économique, après que leurs contrats de travail aient été transférés à une autre société. Le 24 octobre 2014, la cour d'appel de Caen a déclaré le licenciement des salariés sans cause réelle et sérieuse et a condamné en conséquence l'employeur à payer à chacun d'eux des dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Elle a (...)