« Les dirigeants d’EY sur un plan mondial, régional et national sont arrivés à la conclusion qu’il était souhaitable de pousser plus en avant un projet de séparation en deux organisations distinctes » explique la firme dans un communiqué.

« Renforcer le mode opératoire de nos activités d’audit »

La direction du cabinet a donné le feu vert sur le projet. Celui-ci devrait s’approfondir dans les prochains mois pour être à terme soumis au vote des quelques 13 000 associés du réseau début 2023.

« Nous pensons qu’une telle évolution de nos structures créera davantage d’opportunités pour les collaborateurs d’EY, renforcera le mode opératoire de nos activités d’audit, augmentera le choix des clients en termes de prestataires et sera créateur de valeur pour l’ensemble des parties prenantes » précise le communiqué.

Ce projet de scission entre les activités d’audit et de conseil a notamment pour vocation d’éviter les situations de conflits d’intérêts entre l’indépendance du commissaire aux comptes et l’implication naturelle du consultant chez son client. La branche conseil pourrait par ailleurs faire l’objet d’une introduction en bourse, avec des bénéfices colossaux à la clé pour les associés de la firme selon une information du Financial Times.