Publication du dernier baromètre PwC sur l’opinion des dirigeants d’entreprise : la confiance des dirigeants est en hausse pour 2017, malgré l’apparition de nouveaux risques et le renforcement d’un climat d’incertitude.
Le 20ème baromètre sur l’opinion des dirigeants d’entreprise du cabinet PricewaterhouseCoopers, publié le 16 janvier 2017, révèle que 38 % d’entre eux sont très confiants quant à la croissance de leur entreprise pour les 12 prochains mois (47 % se déclarent confiants) et 29 % tablent sur une reprise de l’économie mondiale au cours de l’année à venir. Ils n’étaient que 35 et 27 % respectivement à en dire autant il y a un an.
Les dirigeants européens sont plus optimistes que la moyenne mondiale, puisque 40 % des répondants d’Europe occidentale se déclarent très confiants dans les perspectives de croissance de leur entrepris à 12 mois, et 31 % estiment que la croissance économique mondiale devrait s’améliorer en 2017.
Cette année, les dirigeants des principales économies mondiales se montrent très optimistes vis-à-vis de leurs revenus futurs. En effet, la confiance des dirigeants quant à la croissance de leur propre entreprise a fortement augmenté par rapport à 2016 dans la quasi-totalité des pays de l’étude. Le haut du tableau est occupé par l’Inde (71 %), le Brésil (57 %, soit plus du double de l’an dernier), l’Australie (43 %) et le Royaume-Uni (41 %), mais la confiance a également gagné 11 points en Chine (35 %), 6 aux États-Unis (39 %) et 3 en Allemagne (31 %).
Parmi les moteurs de la croissance envisagés par les dirigeants pour 2017, celui qui arrive en tête est la croissance organique, citée par plus des trois quarts (79 %) des dirigeants. Plus de quatre dirigeants sur dix (41 %) prévoient de nouvelles fusions ou acquisitions en 2017 et près d’un quart (23 %) entendent renforcer leurs capacités d’innovation pour stimuler la croissance de leur entreprise.
Ces résultats montrent que tout en étant toujours aussi confiants dans l’avenir, les chefs d’entreprise restent très fortement préoccupés par le climat d’incertitude économique (82 % d’entre eux s’en plaignent), l’excès de réglementation (80 %) et la pénurie de certaines compétences clés (77 %). Le protectionnisme est lui aussi un sujet de préoccupation croissante : 59 % des dirigeants disent s’en soucier, et ce chiffre atteint même 64 % aux États-Unis et au Mexique.
De même, si les dirigeants reconnaissent les effets positifs de la mondialisation qui facilite la libre circulation des capitaux, des personnes et des biens, ils sont plus réservés quant à son action pour réduire les inégalités ou faire face à la menace de changement climatique. La situation a bien changé depuis la première édition du baromètre PwC en 1998, lorsque les dirigeants d’entreprise émettaient une opinion positive sur les facteurs de la mondialisation et que moins de la moitié se disaient préoccupés par la pénurie de compétences ou les problématiques réglementaires.