L’Association des femmes experts-comptables révèle que près de 500 administratrices manqueraient pour atteindre le seuil de 40 % de femmes exigé par la loi Copé-Zimmermann. Des sanctions sont à prévoir.
Alors que les sociétés cotées avaient jusqu’au 1er janvier 2017 pour atteindre le seuil de 40 % de femmes dans les conseils d’administration et les comités stratégiques, l’étude AFECA (Association des Femmes experts-comptables), en partenariat avec TELESCOP, révèle que l’objectif n’est pas atteint pour l’ensemble des catégories d’entreprises cotées soumises à la réglementation (A/B/C).
Le bilan est sévère : près de 500 administratrices manqueraient pour atteindre le seuil de 40 %. Ce qui implique un risque de sanction : gel des jetons de l’ensemble des administrateurs, annulation des nominations, etc.
De même, si une progression de la représentation des femmes au sein des comités est à observer, cette progression serait beaucoup moins forte dans les comités réputés les plus stratégiques comme ceux de rémunération ou de nomination. Les femmes sont également très peu nombreuses à accéder à la présidence du conseil.