Selon une étude menée par le cabinet KPMG, l’attrait des investisseurs pour le secteur Fintech se confirme en France sur le second semestre 2018, avec davantage de levées de fonds.
KPMG a publié les résultats de son enquête sur le financement des Fintech dans l’Hexagone au second semestre 2018.
D’après ce document, 2018 s’achève en confirmant la progression observée en France dans les levées de fonds Fintech pour atteindre 265 millions d’euros à travers 72 opérations sur l’année. L’attrait des investisseurs pour ce domaine se confirme ainsi nettement, dans un contexte international également très porteur.
2018 a été marquée par des opérations de plus en plus nombreuses mais aussi par un ticket moyen de l’ordre de 5 millions d’euros par opération. Celui-ci témoigne à la fois du dynamisme et du renouveau des projets Fintech, qui s’avèrent toujours plus matures et largement portés sur l’innovation.
« Parmi les levées de fonds supérieures à 20 millions d’euros, on retrouve Ledger avec une opération record à 61 millions d’euros, October (ex-Lendix) avec 32 millions d’euros, Alan pour 23 millions et Quonto sur 20 millions. Ces financements viennent soutenir pour la plupart l’internationalisation des projets, ce qui correspond à l’évolution actuelle du modèle de développement des plateformes françaises les plus avancées » précisent Fabrice Odent, Associé Responsable des activités bancaires et Mikaël Ptachek, Responsable de la Practice Fintech, KPMG France.
En termes de métiers, l’environnement Fintech poursuit son évolution : les investisseurs privés s’orientent à présent aussi vers des sources d’innovation plus récentes comme la blockchain (avec 19 % des fonds levés en 2018), l’assurtech (12 %) ou la regtech (6 %).
Les institutions financières participent activement à la croissance du secteur, en investissant de façon minoritaire ou majoritaire dans de nombreux projets, en direct ou à travers leurs fonds dédiés à l’innovation. En complément, les dispositifs de collaboration et de partenariat se multiplient, visant à tirer le meilleur parti des domaines de compétence des différents acteurs de l’écosystème.